Pourquoi et comment les véritables dirigeants d’entreprises façonnent-ils une culture d’entreprise basée sur un lien émotionnel.

L’avenir appartient à ceux qui savent créer des liens plus étroits avec les autres. Les PDG qui réussissent et les cadres d’entreprises qui prônent une grande culture d’entreprise sont ceux qui savent comment créer des liens avec leurs employés; les politiciens gagnants sont ceux qui savent comment se connecter à leur public; les représentants commerciaux qui réussissent sont ceux qui savent comment établir une connexion avec leurs prospects. Bref, quel que soit son rôle ou sa position, la connexion est la clé!

Trois principes directeurs pour l’ère des connexions émotionnelles

Lentement mais sûrement, nous sommes en train de quitter l’ère où la technologie et un mode de fonctionnement purement analytique et rationnel ont toujours occupé le devant de la scène. Nous nous dirigeons vers une ère nouvelle : l’ère de « l’émotion ». Ainsi, les entreprises dans lesquelles « l’émotion » joue un rôle central deviendront les protagonistes de la réussite de demain. Ces entreprises qui promeuvent des concepts de « bien-être » et/ou qui aident les gens à réaliser leurs rêves seront celles qui feront la différence.

Chez Arteel, l’expérience nous a appris qu’il existe 3 principes directeurs qui permettent d’enregistrer des résultats et de réussir dans cette nouvelle ère.

Je les partage volontiers avec vous!

1. La générosité

Pour être parfaitement clair dès le départ : « générosité » ne signifie pas faire des dons ou faire le bien sans cesse en soutenant financièrement des organisations caritatives.

La « générosité » exprime la capacité à développer des compétences et à donner de sa personne. Comment?

• En acceptant pleinement la vulnérabilité, ces dirigeants capables de trouver le courage de montrer leur vulnérabilité seront les dirigeants de demain ;
• En montrant votre engagement, basé sur votre histoire personnelle ;
• Accepter l’importance essentielle de la reconnaissance et donner deux fois plus que ce que vous recevez. À partir du moment où vous aurez maitrisé l’art de reconnaître véritablement les personnes que vous croisez, elles seront, à leur tour, ouvertes à ce que vous direz. En exprimant votre appréciation et en faisant bonne impression sur les gens que vous rencontrez, vous vous assurez une place dans l’équipe gagnante!

Combien de dirigeants de ce genre connaissez-vous ? La plupart des dirigeants se positionnent encore dans la perspective du « Je », d’un point de vue purement rationnel, au lieu d’introduire « l’émotion » du cœur dans leur équation.

2. Commencez par vous diriger vous-même

Les médias sont submergés de théories, de conférences et d’ateliers sur le « leadership ».

Mais combien de personnes occupant des postes de direction, fonctionnant au plus haut niveau, sont également capables d’être un bon leader pour leurs propres corps et esprit ? Combien de dirigeants de ce genre connaissez-vous ? À mon avis, pas beaucoup.

Pourtant, comment une personne peut-elle être vraiment performante, ou remplir une fonction exécutive de haut niveau, si elle n’est pas capable de courir 10 km à un bon rythme ou de monter une côte sans avoir besoin d’un vélo électrique ? Comment une personne censée être « en pleine forme » peut-elle fonctionner correctement si elle a besoin de pilules et de boissons énergétiques ? Corps et esprit vont de pair, et l’expression « un esprit sain dans un corps sain » est une lapalissade.

Pourtant, la plupart d’entre nous ne sont pas pleinement conscients qu’il est essentiel d’investir dans notre santé physique et mentale pour pouvoir fonctionner de manière optimale. Or, pour réussir dans notre économie moderne, il faut fonctionner de manière optimale.

Et cela est encore plus vrai pour ceux qui occupent des postes de direction: si vous ne parvenez pas à être un bon leader pour votre propre corps et votre propre esprit, comment pouvez-vous être un modèle pour les autres ? Al Pacino a dit : « J’aimerais que la scène soit une corde raide pour que seuls les courageux puissent y entrer. » À votre avis, combien de dirigeants, de consultants, de cadres supérieurs et de modèles répondraient à ce critère ?

3. Soyez passionné et aimez ce que vous faites

Les entreprises prospères de l’avenir sont celles qui savent aligner leur propre mission et leurs valeurs propres sur celles de leurs employés, de manière à créer une culture d’entreprise saine.

Ce n’est que si les employés ont vraiment hâte de franchir la porte de leur bureau et de « respirer » la culture de l’entreprise qu’ils pourront établir un lien avec les clients. Pourtant, combien de personnes se sentent réellement liées à la mission et aux valeurs de l’organisation pour laquelle elles travaillent ? Combien de personnes se sentent vraiment passionnées pour faire leur part du travail ?

Un feu ne peut être entretenu que s’il est suffisamment oxygéné. Il en va de même pour une entreprise : ce n’est que lorsque les employés de l’entreprise reçoivent suffisamment d’oxygène qu’ils peuvent entretenir le feu de l’entreprise – qu’il pleuve ou qu’il vente. C’est pourquoi toute personne occupant un poste de direction doit être comme le capitaine d’une équipe sportive : bien entraînée, forte et dotée d’un équilibre sain dans son corps et dans son esprit. Ensuite, à partir de cette position de force, ils pourront créer une mission solide et contribuer de manière positive à la vision de l’équipe avec laquelle ils jouent – et pousseront leur équipe jusqu’au sommet.

Et, à la lumière de ce qui précède, il n’est pas dit qu’un tel capitaine d’équipe soit constitué de bien plus qu’une simple liste de compétences professionnelles.

Et vous ?

Êtes-vous un capitaine d’équipe ?